CEDEAO : Ce qu’il faut savoir de Monsieur Umaro Sissoco Embaló

Né le 23 septembre 1972, Umaro Sissoco Embaló fut premier ministre du guinée- Bissau du 18 novembre 2016 au 12 janvier 2012, et président de la république de la Guinée-Bissau depuis le 27 février 2020…

Si on s’arrête à ce point, on serait dans l’unanimité de dire que cela devait être un bon homme d’État. Bref, un bon leader de cette nouvelle génération. Et bien non, il symbolise à bien des égards l’exemple même de cette génération fabriquée à tout point de vue par le colon afin de le servir dès que celui-ci ne sera plus aux affaires.

C’est toute la splendeur technique réalisée et confirmée du néocolonialisme sur toutes ses formes. En effet, le capital humain nécessaire a l’accomplissement du néocolonialisme sont les milliers de jeunes africains diplômés des universités occidentales, mais qui reviennent au pays avec le cerveau du colon.

On a alors des noires à la tête des administrations censées défendre et protéger le noir, mais avec un cerveau occidental pour ne pas dire blanc.

Le schéma est très simple.

On fabrique le noir de telle façon qu’il pense comme eux (les occidentaux), mange… respire comme eux. Du coup, quand ils en ont besoin, ils font appel à lui. Celui-ci est alors prompt à s’exécuter pour le compte de l’étranger. Il pense réellement faire bien en posant des actes ici et il est convaincu de cela, car il a été formaté malgré lui ainsi.

Tel un robot qui s’exécute, il n’a plus pour ainsi dire aucun libre arbitre. Il ne connait qu’un seul format de lecture de pensé du monde. Celui-là même dans lequel il est dit que l’Afrique à lui seul ne peut rien faire.

Que l’on a besoin des étrangers qui ne viennent ici que pour nous piller. On a besoin d’eux pour tout faire et que sans eux, on serait fichu.

Quand celui-ci se retrouve en face d’hommes intègres que sont les populations du BURKINA et qui n’ont pas la même Vision. Il est directement déstabilisé, et n’a qu’un seul réflexe ; celui de se mettre derrière ses maîtres.

Monsieur Umaro est le prototype de ce phénomène qui ronge encore l’esprit de nos sociétés africaines. Depuis le 3 juillet 2022 où il est élu président de la CEDEAO, il s’est démarqué par ses attaques véhémentes et toujours répétées contre la transition au pays.

N’hésitant pas à faire des tweets personnels incendiaires sur les réseaux sociaux contre le gouvernement burkinabé, car celui-ci représente à ses yeux tout ce qu’on lui a appris à détester : l’incarnation d’un peuple fort, digne et souverain qui affiche toute la fierté du continent.

Quand on dirige une institution régionale grande comme la CEDEAO ; on se prive en principe de recevoir des injonctions d’un pays comme la France dès qu’elle en fait la demande ; sans analyser si cela allait dans l’intérêt ou non de la communauté dont on est le chef.

Il est malheureux qu’un dirigeant africain oublie qu’il est d’abord un africain et que son devoir est de défendre l’Afrique contre les oppresseurs.

Cependant, Monsieur Umaro Ancien pensionnaire des universités de Madrid et de Lisbonne, est devenu comme beaucoup d’autres le serviteur acharné des ennemis de la république.

Il baigne dans un conflit intellectuel, car Faute d’investigation historiographique et en raison du silence de l’école, il a fini par croire que sa couleur de peau était un obstacle à l’intelligence humaine.

La conscience agressive, en faisant croire aux nègres que leurs ancêtres n’avaient été qu’une bande de bons à rien, a entraîné l’écroulement de leur ” Moi africain “. Devenant ainsi de bon aliéné de l’Occident.

Le gouvernement de la transition fait par cette mise au point un appel vibrant à tous ceux qui se sentent africains dans l’âme de continuer à soutenir son action, car au bout du tunnel réside la lumière.

Au-delà de la personne que représente Monsieur Umaro Embalo, le gouvernement lui conseille d’abandonner son complexe d’infériorité. D’arrêter de masquer son état, fils africain.

D’arrêter de s’occidentaliser et d’agir avec dédain envers ses frères de “race” noire. Car tout comme ses réflexions qu’il publie sont dignes d’un névrosé inculte.

>> Relire l’article : Quel plan la France, le Niger et le Tchad veulent exécuter ?

George YAMEOGO

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *