Burkina Faso : Amnesty international, le jouet à la disposition de la France pour ses sales besognes

À l’origine, Amnesty international avait pour but apologique admirable et combien admiré de secourir les personnes emprisonnées de par le monde pour des raisons politiques.

Au fil des années, l’association Internationale a, elle aussi, sombré dans un anti panafricanisme primaire.

C’est ainsi qu’elle crût dans un premier temps le droit de s’ingérer à coup de mensonges répétés dans les affaires internes des États africains ; sous le prétexte hallucinant et bien rodé du recueillement des témoignages ici et là sans qu’on ne soit réellement sûr des personnes, qui constituent ses témoignages ; avec une partialité immédiate du jugement fait qui ne vont que dans un sens ; à savoir contre l’État africain.

Dans un second temps et toujours dans ce même cadre idéologique, AMNESTY soutient sans réserve la position de la France au détriment de la souveraineté des peuples Africains.

De même, c’est AMNESTY qui aura popularisé le mythe grossier, mais dévastateur, des gouvernements africains soucieux de défendre leur souveraineté comme « des dictateurs militaires automatiques non soucieuses des droits de l’homme ».

Mais c’est dans le drame de karma que l’organisation vient définitivement d’abîmer sa réputation.

En effet, contrairement aux fantasmes ou aux espérances de l’opinion publique sur la France prétendument droits de l’homme, AMNESTY INTERNATIONAL jouant le relais des sons de cloches des narratifs de la France qui est l’auteur de nombreuses exactions sur le continent, a fini par montrer son vrai visage qui est résolument tourné vers les intérêts de la France-Afrique.

Il y a eu près de 13 milles morts burkinabés par des terroristes, selon les informations officielles communiquées par la France elle-même…

Où était AMNESTY INTERNATIONAL ?

A-t’elle diligenté une enquête sur ses victimes ?

Pourtant, ce sont des faits qui se sont produits en présence des militaires français sur le sol burkinabé. Tout comme ses organisations des droits de l’homme dès que la France y est mêlée de près ou de loi.

Ou dès que les militaires français soient présents lors du drame, AMNESTY se distingue par son mutisme.

« Circulez, il n’y a rien à signaler »

Le génocide rwandais est là pour nous le rappeler. La Centrafrique. Le Tchad où (le président français lui-même prend la peine de se déplacer pour venir couronner le fils militaire du feu papa militaire…). Et ceci en méconnaissance Totale des institutions du pays.

La Libye plus récemment avec les mensonges distillés dans des rapports répétés qui sont à la base de la chute de Kadhafi.

Une association prétendant défendre les droits de l’homme et qui serait commis dans une telle forfaiture aurait dû être dissoute dans l’acidité de la réprobation publique.

Mais elle bénéficie de ce que j’ai nommé un privilège blanc médiatiquement et parfois judiciairement protecteur.

AMNESTY INTERNATIONAL aura donc suivi la pente moralement déclinante du néocolonialisme symbolisé au BURKINA par la France-Afrique en pratiquant des dénonciations sélectives des drames tout en défendant au mieux les actions des militaires et des officines français sur le continent ; et au pire en étant complice silencieux de leurs malversations.

Tout comme tout ONG étranger effectuant des activités sur le sol burkinabé.

Le gouvernement de la transition tient cette opportunité pour leur réaffirmer sa bonne volonté de coopérer avec eux a la condition qu’elles jouent réellement leurs rôles en refusant en toute occasion de se muer à des branches armées de la DGSE sur le sol burkinabé.

Le peuple burkinabé ne rechignera pas à sanctionner tout débordement constaté venant de leur part.

>> Relire l’article : Burkina Faso :  Niger arrière-plan des terroristes et de la France contre la liberté du Burkina Faso ?

Adama SAWADOGO

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