Burkina Faso : Le Président de la Transition, le Chef de l’État, Capitaine Ibrahim TRAORÉ, « On ne négocie pas avec les terroristes »

 » Il n’y a pas un centimètre de ce territoire qu’on va négocier « . Le ton fut donné sinon réaffirmé par le Président de la Transition lors de la grande interview sur la chaîne nationale.

Serein, calme et droit dans ses bottes comme à son habitude, le Capitaine Ibrahim Traoré a livré au peuple burkinabé un bilan provisoire de ses actions à la tête du pays après plus de sept mois d’exercice. Il en a profité pour donner les grandes lignes des actions futures du gouvernement.

Plusieurs principaux points furent évoqués lors de cette interview, mais le plus important et dont la réalisation sera à la base de tout les autres est, et demeure, la Guerre contre le terrorisme.

À ce chapitre, le Chef de l’État est longuement revenu sur les différentes actions entreprises avec succès par le FDS.

Il est également revenu sur les raisons pour lesquelles le gouvernement de transition ne compte pas négocier avec les terroristes.

L’idée même des négociations est un subterfuge que l’ennemi sème souvent dans l’esprit de nos gouvernants dès qu’il s’agit de se débarrasser des menaces créées dans le pays pour mieux le contrôler.

Le but étant de prolonger le plus loin que possible la présence donc la menace terroriste pour le gouvernement qui se retrouve piégé en courant, demandé à l’auteur même du feu de lui venir en aide.

Le pyromane français détient alors une raison pour engager ses soldats sur le territoire étranger sous couvert de la banderole des nations Unis avec objectif la lutte contre le terrorisme.

La vérité du terrain est qu’aussitôt installée, la force anti terroriste n’est au mieux qu’une force ou une base militaire qui permet au colon de protéger ses intérêts.

De protéger les ressortissants et multinationales français opérant sur le continent.

Ainsi, à coup de billet d’argent, on installe le clientélisme au côté du gouvernement et au côté des pseudos groupes terroristes qui sont prêts à faire des combats sous-jacents au profit l’impérialisme français.

Officiellement, d’un côté, on avance la lutte au nom de la religion ou d’une autre cause politique, mais en réalité, il s’agit pour les tenants d’un simple business comme un autre.

De l’autre côté, on affiche un bon sentiment de lutte contre le terrorisme, mais en réalité une guerre qui ne dit pas son nom contre le gouvernement Local.

Le capitaine Ibrahim Traoré connait non seulement toutes ses intrigues, mais surtout maîtrise les tenants et les aboutissants de ses supercheries.

Voilà pourquoi, comme il a si bien expliqué en 2020….

Les négociations initiées par le gouvernement en présence des Français n’étaient que de la fumée permettant aux groupes terroristes de s’installer avec force dans le pays et de saper le moral du peuple burkinabé et leur confiance dans l’État.

Dans cette tâche titanesque de reconquête du territoire de la république,

Le capitaine Ibrahim Traoré porte sur ses épaules, dû au contexte sécuritaire, une lourde responsabilité de sauvegarde de la nation et de rétablir l’intégrité du territoire burkinabé.

« Ce que le peuple nous laisse voire… cela nous motive »

Tel est en filigrane l’impression que le chef de l’État dit sentir du peuple.

Un bon coup de main nécessaire à tout le gouvernement afin de continuer dans l’itinéraire déjà pris.

Ce sera la victoire, ou la victoire.

Vive le Burkina !

>> Relire l’article : Le Président Ibrahim Traoré a signé le décret de mobilisation générale et mise en garde

Arouna OUEDRAOGO

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