Afrique – UE : La cour de justice européenne reçoit une plainte contre l’UE pour diffamation et mensonges, le continent se mobilise
Une plainte officielle pour diffamation et déclarations mensongères a été déposée contre l’Union Européenne devant la Cour de justice de l’UE, déclenchant une vague de mobilisation sur le continent africain. C’est à travers un point de presse tenu au Caire, en Égypte, le mercredi 5 mars 2025, que le militant panafricaniste Bekki Benameur a annoncé cette action sans précédent, dénonçant des accusations fallacieuses à l’encontre de certains Africains qualifiés de « pro-russes » ou de « terroristes » pour avoir critiqué la politique française en Afrique.
Selon Bekki Benameur, cette plainte enregistrée au Luxembourg le 13 février 2025 vise à rétablir la vérité et à défendre la réputation des Africains injustement ciblés. Il affirme détenir des preuves solides de cette plainte de militant panafricaniste contre l’UE et promet de les dévoiler lors d’une conférence de presse internationale. Cette initiative, selon lui, marque une étape décisive dans la lutte pour la souveraineté africaine face aux ingérences étrangères dans les affaires du continent.
L’annonce de cette plainte a provoqué une onde de choc sur le continent, suscitant une mobilisation grandissante de la société civile et des leaders d’opinion africains. Une conférence de presse plus détaillée sera prochainement organisée, où Bekki Benameur et d’autres figures panafricanistes exposeront les éléments concrets de leur dossier. Pour eux, il ne s’agit pas seulement d’une affaire juridique, mais d’un combat politique et symbolique pour faire entendre la voix des Africains sans filtre ni distorsion imposée par des puissances étrangères.
Au-delà du simple cadre juridique, cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de rejet des pratiques néocoloniales. Bekki Benameur a appelé tous les Africains soucieux de liberté et de souveraineté à soutenir cette cause, insistant sur le fait que l’Afrique d’aujourd’hui n’est plus disposée à accepter le paternalisme de la France et de ses alliés. Face à cette bataille médiatique et judiciaire, l’Afrique se positionne comme un acteur déterminé à écrire son propre récit, sans interférence extérieure.
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Adama SAWADOGO
