Internationale : Les États-Unis évitent de justesse la paralysie gouvernementale grâce à un accord bipartite
Mercredi, le Congrès américain a adopté un projet de loi temporaire visant à prévenir une paralysie imminente de l’administration fédérale, assurant ainsi le financement du gouvernement jusqu’au 20 décembre. Cette initiative, bien que cruciale, a mis en lumière les fractures au sein du Parti républicain et a nécessité le soutien des démocrates pour être adopté.
La Chambre des représentants a approuvé le projet de loi avec une majorité écrasante de 341 voix contre 82. Cependant, il est intéressant de noter que ce résultat a été possible en grande partie grâce au soutien massif des démocrates. En effet, 209 membres du Parti démocrate ont voté en faveur du texte, compensant ainsi les défections dans les rangs républicains, où certains élus ont exprimé leur désaccord.
Au Sénat, la situation était similaire, le texte recueillant 78 voix pour et 18 contre. Ce vote a montré un alignement entre les deux partis, un phénomène rare dans le climat politique polarisé actuel.
Le président Joe Biden a maintenant la tâche de promulguer cette loi avant mardi, date limite pour éviter une fermeture des services fédéraux. En l’absence de cet accord, une paralysie administrative aurait pu entraîner de graves perturbations pour des millions d’Américains, des fonctionnaires aux bénéficiaires de divers services publics.
Les deux chambres du Congrès ont prévu de suspendre leurs travaux cette semaine, avec un retour prévu après l’élection du 5 novembre.
Outre le financement gouvernemental, ce projet de loi comprend une disposition notable : une enveloppe de 231 millions de dollars pour renforcer les services secrets américains. Cette mesure fait suite à une deuxième tentative présumée d’assassinat contre Donald Trump, candidat républicain à la présidentielle et ancien président des États-Unis. La menace croissante contre les personnalités politiques du premier plan, notamment Trump, justifie ces mesures exceptionnelles visant à assurer la sécurité des personnalités politiques en période électorale.
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Philippe le Blanc