Burkina Faso : La nouvelle ère des ressources minières sous la présidence d’Ibrahim Traoré

Le Conseil des ministres de ce mercredi tenu sous la présidence du Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition et Chef de l’État, a marqué un tournant crucial dans la gestion des ressources minières du Burkina Faso. Ce rendez-vous stratégique a été le théâtre de décisions audacieuses prises pour instaurer un nouvel ordre dans le secteur des mines et carrières.

Parmi les sujets majeurs examinés, le ministère de l’Énergie, des Mines et des Carrières a été au cœur des délibérations. La décision de retirer les permis d’exploitation des mines de Perkoa, Guiro, Yéou et Kalsaka a été approuvée. Une étape cruciale vers une régulation plus efficace et une utilisation optimale des précieuses ressources minières du pays.

Le contexte spécifique de chaque site minier a été scrupuleusement étudié. Prendre des mesures drastiques était nécessaire face aux situations alarmantes constatées. La mine de Perkoa, malgré les tentatives de soutien de l’État, a été secouée par une crise majeure, conduisant à la liquidation de la société Nantou Mining. En vertu de l’article 99 du code minier, le retrait du permis a été justifié pour permettre l’engagement d’un nouveau preneur, visant à redonner vie à cette mine.

En ce qui concerne la mine de Guiro, elle a cessé ses activités d’exploitation depuis 2018, accumulant non seulement des impayés en taxes et redevances, mais également des pratiques frauduleuses dans la commercialisation de l’or. Ainsi, le retrait du permis a été décidé pour offrir une opportunité à l’Agence pour la Promotion de l’Entrepreneuriat Communautaire (APEC) pour relancer les activités minières et insuffler un nouvel élan économique dans la région.

La situation des mines de Yéou et Kalsaka n’était pas moins préoccupante. La première, n’ayant pas connu d’exploitation entre 2015 et 2017, a vu sa demande de renouvellement de permis jugée irrecevable en raison de son incomplétude. La seconde, la mine de Kalsaka, est demeurée inexploitée depuis sa rétrocession au groupe Baladji.

Le Ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Simon Pierre Boussim, a clairement exposé les raisons justifiant ces décisions, mettant en avant la nécessité impérieuse d’une régulation stricte pour assurer une exploitation rationnelle et équitable des ressources minières du Burkina Faso.

Cette prise de position ferme et déterminée de la présidence d’Ibrahim Traoré en faveur d’une gestion plus rigoureuse des exploitations minières est une avancée significative vers un secteur minier plus transparent, responsable et au service du développement économique du pays.

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Adama SAWADOGO

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