Burkina Faso : Les Forces Combattantes triomphent contre le terrorisme, mais font face à l’inaction de la CEDEAO et aux obstacles à la transition

Ces dernières semaines ont été marquées par des succès significatifs des Forces combattantes burkinabè contre les groupes terroristes. Sous le leadership du Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, une nouvelle impulsion a été donnée à la lutte anti-terroriste. L’accent a été mis sur la reconquête du territoire national, une priorité impérieuse autour de laquelle les burkinabè se mobilisent.

Cette dynamique a abouti à une réorganisation conséquente des forces de défense et de sécurité, un renforcement des ressources humaines et matérielles, ainsi que la mise en place d’une stratégie opérationnelle plus efficace. Ces efforts ont porté leurs fruits, infligeant des revers aux groupes terroristes, au prix d’une résistance héroïque du peuple burkinabè.

Cependant, ces avancées notables se déroulent dans un contexte complexe. Des tentatives de déstabilisation sont mises en œuvre pour affaiblir les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), utilisant des stratégies sournoises telles que la désinformation, la division, et la création de méfiance entre les FDS, les VDP et les populations. Ces manœuvres visent à miner la confiance et à compromettre la solidarité entre l’armée et les citoyens.

Pendant que les Forces combattantes redoublent d’efforts pour assurer la sécurité du pays, un silence assourdissant émane de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) face à ces réussites. En revanche, cette même organisation aurait envisagé des sanctions à l’égard de la transition en place au prétexte d’une supposée démocratie pour l’organisation d’élections. Cela soulève une question essentielle : comment organiser des élections dans un pays en proie à la guerre et à l’insécurité ?

Il est impératif de souligner que la priorité actuelle doit être la stabilité et la sécurité du Burkina Faso. Il est temps que la communauté internationale se mobilise pour soutenir les efforts du Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme et la consolidation de la paix. Il est également crucial que les organisations régionales comme la CEDEAO reconnaissent la complexité de la situation sur le terrain avant de conditionner le processus démocratique à des exigences difficiles à réaliser dans un contexte de guerre.

La solidarité nationale et internationale est essentielle pour préserver les avancées faites dans cette période cruciale de la transition au Burkina Faso.

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Adama SAWADOGO

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