Centrafrique: Faustin Archange Touadéra, Président au projet indémontable
Le Comité chargé d’élaborer la constitution est à pieds d’œuvre n’en déplaise à l’opposition et ses acolytes occidentaux. Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ghislain Djori a d’ailleurs loué la formation de ce comité qu’il qualifie de salutaire.
Composé du ministre de la justice Djoubaye Abazène, de Rufin Benam Beltoungou, ministre des Mines et plusieurs autres cadres du Régime, le Comité poursuit malgré tout son travail d’élaboration de la nouvelle constitution.
De la motivation du ministre de la communication pour le projet constitutionnel, se dégage un patriotisme authentique et une ferme adhésion à la vision du Président Faustin Archange Touadéra.
« Depuis fort longtemps, la République Centrafricaine bénéficie d’une constitution de sang, puisque la Constitution de 2005 et 2015 sont issues des crises militaro-politiques » a souligné le ministre Ghislain Djori.
A la question de savoir fallait-il donner un nouveau visage à la République Centrafricaine ?
Le ministre et porte-parole du gouvernement pense que « les constitutions antérieures sont rédigées par des Centrafricains, certes mais qui ne sont pas légitimes » et donc « oui » le visage de la République doit être redoré.
Depuis que l’opposition joue au tambourin de la démotivation et de la désinformation, en rejetant en bloc le travail du comité, l’élaboration de la nouvelle constitution par contre n’a jamais été aussi applaudie par la plupart des centrafricains.
La saisine de la Cour Constitutionnelle par l’opposition hostile au 3ème mandat du Président Faustin Archange Touadéra n’est que gesticulation de la part de l’opposition à l’instar du maître Nicolas Tiangaye et son parti la CRPS, membre du Bloc des Républicains.
Et ce qui est à déplorer également c’est la fixation de l’opposition sur le 3ème mandat du Président Touadéra sans regarder en priorité l’intérêt général de cette Réforme.
« Le Président de la République n’a pas le droit de convoquer le peuple centrafricain pour faire abroger la Constitution du 30 mars 2016 et la remplacer par une nouvelle constitution » affirme Nicolas Tiangaye qui prétend que la démarche est un « coup d’Etat Constitutionnel ».
La question est de savoir si ce n’est pas le peuple centrafricain qui a élu Faustin Archange Touadéra au pouvoir par les urnes.
Tout chef d’Etat légitime jouissant de ses pleins pouvoirs législatifs, a les prérogatives de modifier la Constitution s’il juge que le pays bénéficie d’une « Constitution de sang » à l’issue de conflits armés antérieurs.
L’opinion centrafricaine doit se rendre compte que cette Réforme Constitutionnelle est avant tout une solution adaptée pour sortir le pays de son marasme actuelle et qu’après s’il y a lieu de tergiverser, le moment va s’y prêter.
Le fruit de l’instrumentalisation ayant malheureusement gagné les cœurs des prélats centrafricains, ces derniers estiment dans une lettre adressée aux autorités que « la conférence épiscopale centrafricaine s’interroge sur la justesse de la démarche en vue de la rédaction d’une nouvelle constitution…. », jugeant qu’il fallait d’abord demander l’avis du peuple.
Le Président Faustin Archange Touadéra est élu par son peuple, très mobilisé derrière lui et de ce fait lui confère déjà tous les pouvoirs pour mener à bien la destinée du pays.
Le pays n’a plus assez de ressources suffisantes pour organiser un référendum qui risque d’ouvrir encore une brèche de sabotage pour les occidentaux.
L’Union Européenne dont on doit ces années douloureuses de guerre avec son cortège de morts, de blessés et de refugiés reprend son jet de pyromane lorsqu’un certain Douglas Carpenter dans un tweet fait part de son « inquiétude » et qualifie « d’inacceptables » les incitations à la haine et les actions d’intimidation contre les individus (….) sans exception.
De quelle inquiétude parle-t-on encore et quelle situation qualifions-t-on « d’inacceptable » ?
Il est clair que les pyromanes veulent de nouveau mettre le feu qui va nourrir leurs ambitions morbides et vicieuses comme il y a des années.
Les centrafricains doivent se réveiller et se remobiliser autour du projet du Président Faustin Archange Touadéra sur la rédaction d’une nouvelle Constitution.
Une réforme constitutionnelle ne peut en aucun cas être objet « d’inquiétude » au point d’être qualifiée « d’inacceptable » et de surcroit être comparé à « un coup d’Etat Constitutionnel ».
Dans la mesure où c’est d’abord un problème entre centrafricain et que le développement vient toujours de la contradiction, l’occident plus précisément l’Union Européenne doit se réserver de ces allégations qui pour les centrafricains éveillés, sont une incitation à la haine et à la guerre entre fils d’un même pays.
Pour les occidentaux qui pensent que c’est une bataille politique, il n’est pas une.
Aucun discours haineux, aucune menace de mort contre les leaders politique n’a encore suscité de réaction de la part du gouvernement tout simplement parce qu’elles ne sont pas l’œuvre de centrafricains patriotes ayant en estime notre cher Président, Faustin Archange Touadéra.
Prosper A.