Le Burkina Faso débloque plus de dix milliards de FCFA pour prévenir le paludisme chez les enfants
Le 5 février 2024, une étape cruciale dans la lutte contre le paludisme chez les enfants a été franchie au Burkina Faso. Sous le leadership du Président Ibrahim Traoré et avec le soutien des partenaires techniques et financiers (PTF), le pays a lancé un programme ambitieux visant à protéger les enfants contre cette maladie dévastatrice. À travers le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, dirigé par le Dr Lucien Kargougou, le Burkina Faso a officiellement introduit le vaccin antipaludique RTS, S/SO1, dans son programme de vaccination de routine.
Ce vaccin représente une avancée majeure dans la lutte contre le paludisme, une maladie qui a longtemps affligé le Burkina Faso, étant la principale cause de mortalité, d’hospitalisation et de morbidité dans le pays. Avec cette nouvelle initiative, le gouvernement burkinabè et ses partenaires cherchent à renverser cette tendance alarmante.
Le lancement national du vaccin antipaludique a eu lieu à Koudougou, marquant ainsi le début effectif de son introduction dans la vaccination de routine. Le ministre de la Santé, Dr Lucien Kargougou, a exprimé sa satisfaction quant à cette avancée majeure. Il a souligné que plus de 800 000 doses ont été acquises pour répondre aux besoins immédiats, avec un total de près de 3 millions de doses prévues pour l’année 2024.
Dans cette première phase, près de 220 000 enfants âgés de 5 à 11 mois bénéficieront de ces doses vitales. Cependant, cette initiative ne vient pas sans coût. En effet, elle représente un investissement significatif de plus de dix milliards de FCFA de la part du budget de l’État burkinabè et de ses partenaires techniques et financiers (PTF). Cette somme démontre l’engagement ferme du gouvernement et de ses partenaires à lutter efficacement contre le paludisme chez les enfants.
Le lancement du vaccin antipaludique RTS, S/SO1, marque un tournant dans la lutte contre le paludisme au Burkina Faso. Grâce à l’engagement du Président Ibrahim Traoré, du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique et des partenaires techniques et financiers, le pays franchit une étape importante vers un avenir où les enfants sont protégés contre cette maladie débilitante.
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Adama SAWADOGO
