Centrafrique: Forte mobilisation des universitaires favorables à la modification de la Constitution

Sur la question de Réforme constitutionnelle, le Président Faustin Archange TOUADERA gagne de la popularité chaque jour un peu plus au profit de ceux qui veulent promouvoir la haine et la division au sein de la Nation centrafricaine. Dans une ère de délectation des partisans du OUI autour d’un nécessaire 3ème mandat de Faustin Archange TOUADERA, le Comité de Soutien des Universitaires a organisé une conférence-débat le mercredi 24 août 2022 à l’amphithéâtre Alphonse Blagué de Bangui autour du thème « Regards croisés des universitaires sur la problématique de Révision de la Constitution centrafricaine du 30 mars 2016 ou de la rédaction d’une nouvelle Constitution ».

Après des marches pacifiques à Bangui demandant une Réforme de la Constitution de 2016, c’est au tour des universitaires d’emboiter le pas à la société civile, dans la réclamation d’un referendum constitutionnel devant permettre au Président Faustin Archange Touadéra de poursuivre sa politique d’unité et de cohésion sociale.

Ce Referendum s’il est adopté par l’Assemblée nationale permettra non seulement au Président Touadéra de maintenir le climat de paix et de sécurité toujours en vigueur dans le pays sous son règne mais aussi évitera aux centrafricains de replonger dans un sombre passé.

Le peuple reprend peu à peu conscience et confiance en lui-même et de sensibilisation en sensibilisation, travaille à convaincre encore les opposants aux réformes, de la nécessité ou du bien fondé de celle-ci.

L’Union fait la force et c’est ensemble, nous centrafricains, main dans la main, unis derrière notre Président, que nous pouvons balayer à jamais dans notre patrie, les forces de la destruction qui n’ont d’yeux que pour nous désunir et nous monter les uns contre les autres.

En tout cas le Président Faustin Archange TOUADERA s’est depuis lors investi dans la dynamique de l’union, de la réconciliation, de la reconstruction et de la redynamisation de notre économie frappée en déliquescence par la guerre.

« Il est facile de détruire mais difficile de reconstruire » dira un Chef d’Etat africain trépassé.

Toute vision destinée à reconstruire une nation détruite par la guerre dans tous les sens du terme, ne peut se réaliser en deux mandats.

Le peuple centrafricain finit par comprendre l’enjeu de la situation que le Chef de l’Etat a juste besoin de beaucoup plus de temps pour combler toutes les aspirations de chaque centrafricain naturellement avide de bien-être, de liberté, de justice et d’égalité.

L’enjeu est donc de taille et les membres du corps académiques universitaires, les éminents constitutionnalistes, des professeurs, des chercheurs et des étudiants des différentes filières de l’université de Bangui ont pris sur eux de se prononcer sur cet important sujet pour la sauvegarde des institutions de la République et la survie du peuple centrafricain.

Pour les universitaires, la Constitution du 30 mars 2016, rédigée à l’époque de la transition, ne reflète pas les réalités de l’heure, et de l’avis de leurs avis, plusieurs imperfections y sont encore légions.  

D’où la nécessité pour eux de lever tout équivoque au cours de cette conférence-débat sur la révision de cette Constitution.

Des échanges riches et constructifs ont de part en part meublé la conférence débat avec des séries de questions notamment le pourquoi de la révision de cette Constitution et l’intérêt qu’elle revêt pour le peuple.

Les participants aux différents panels ont également manifesté leur désir de comprendre la situation afin de mieux contribuer à l’heureux aboutissement de ce Référendum dont le plébiscite va à croissant au sein de la population centrafricaine.

Les intervenants ont surtout brillé sur des préoccupations comme : Qui doit rédiger la constitution ? Quelle garantie pour le peuple si la constitution est révisée ?

Selon eux, ces interrogations peuvent faire l’objet de réponses  technico-juridique devant permettre d’aboutir à la modification de la Constitution.

Lors de cette rencontre de haut niveau, plusieurs thématiques ont nourris les débats avec entre autres l’enjeu de la révision de la Constitution du 30 mars 2016 ou de la rédaction d’une nouvelle constitution ; La levée du verrou des limitations des mandats présidentiels et les risques d’instabilité en République centrafricaine en cas de percée des partisans du NON au Référendum etc…

«Depuis quelques temps plus particulièrement à Bangui, beaucoup d’interrogations entourent la loi mère du 30 mars 2016, ou encore la rédaction d’une nouvelle Constitution. Ce débat a été porté par toutes les couches sociales dont les associations des femmes, les organisations de la jeunesse,  certaines institutions de la République et au niveau de la communauté internationale. C’est pourquoi, les juristes et les membres du corps académiques de l’Université de Bangui ont organisé cette conférence pour recadrer les débats de la constitution qui est avant tout une question juridique puis politique», a précisé William Ndjapou, Maître assistant à l’Université de Bangui.

Notons que cette conférence-débat organisée par le Comité de Soutien des Universitaires a permis aux participants d’apprendre et de comprendre les enjeux juridiques sur le projet de révision de cette Constitution du 30 mars 2016.

Eric

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