Le panafricaniste Harouna Douamba appelle au « dénouement rapide » du conflit Rwanda-RDC

Le conflit entre le Rwanda et la RDC continue de susciter des réactions de la part de plusieurs politique de part le monde. Parmi ces réactions, celle du Panafricaniste Harouna DOUAMBA, qui a plaidé pour « un dénouement rapide » du conflit.

Le panafricaniste Harouna Douamba a également appelé les chefs d’Etat des deux pays à privilégier la voie du dialogue et la concertation, gage de paix dans la région.

« Cette région d’Afrique Centrale a longtemps été le théâtre de conflits armés durant  des décennies. Il n’est donc pas dans l’intérêt des populations qu’un conflit armée affecte de nouveau leurs communautés avec son cortège de morts, de milliers de déplacés, de famine, et de crises démographiques énormes à impacts néfaste sur le développement. L’Afrique est malade de son économie et l’heure est arrivé pour les africains de prendre en main leur destinée et d’assurer leur indépendance économique dans la paix et la fraternité », a précisé le panafricaniste Harouna Douamba.

S’exprimant dans la même logique de paix que le panafricaniste Harouna Douamba, le chef de l’Etat de la RDC, Félix TSHISEKEDI a rappelé ses efforts de paix entrepris dans la région depuis son accession au pouvoir.

Pourtant les relations entre Kinshasa et kigali vont encore se dégrader lors de la dernière intrusion des rebelles du M23 au Nord-kivu, près de la ville de Goma.

Une situation qui a conduit à l’affrontement entre ces rebelles et les Forces Armées de la Républiques Démocratique du Congo (FARDC).

« Aujourd’hui, il n’y a aucun doute, le Rwanda a soutenu le M23 pour venir agresser la RDC » a soutenu Félix TSHISEKEDI qui se dit « très affecté » par la situation.

Le mardi 15 juin 2022, le gouvernement congolais a haussé le ton en condamnant dans un communiqué « la participation des autorités rwandaises dans le soutien, le financement et l’armement » de cette rébellion.

Pour rappel, le M23 est une rébellion déjà vaincue en 2013 par Kinshasa lors d’un précédent conflit armé.

Fin 2021, elle a repris les armes en reprochant aux autorités congolaises de ne pas avoir respecté un accord pour la démobilisation et la réinsertion de ses combattants au sein de l’armée congolaise.

Eric KPONSOU

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