Libye : Les dessous de la relation entre Trump et Haftar.

C’est un simple coup de fil qui a lancé la course à l’échalote. Quand Donald Trump prend son téléphone, pour appeler Khalifa Haftar, chacun s’interroge, dans les couloirs.

L’imprévisible président américain va-t-il apporter son soutien à l’offensive déclenchée contre Tripoli par le maréchal libyen, lequel se prévaut déjà de l’appui de la Russie, des Émirats arabes unis, de l’Égypte et de la Jordanie?

La Maison-Blanche désamorce la polémique en expliquant qu’il s’agissait simplement de discuter antiterrorisme et stabilité de la Libye. Mais l’inopiné coup de fil a levé un coin du voile sur le lobbying pro-Haftar dans la capitale américaine.

Sous la présidence de Donald Trump, la politique étrangère se détermine presque davantage sur K Street, la rue qui abrite tout ce que la capitale américaine compte de think tanks, d’instituts de défense et de lobbyistes au service d’États étrangers, qu’au département d’État.

L’interminable crise libyenne et l’ambiguïté de la position américaine offrent un nouveau terrain d’action aux nombreux lobbyistes de Washington.

Evodie MIIPOULOU

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