Sahel : Face à l’affranchissement du Président Mahamat Idriss Déby qui irrite la France, le Tchad doit s’unir à l’AES
Le Président tchadien Mahamat Idriss Déby fait face à une situation délicate alors qu’il manifeste sa volonté de s’affranchir de l’influence de la France. La récente demande de retrait des forces armées françaises du sol tchadien, relayée par des médias panafricanistes, illustre cette prise de position courageuse. Cependant, cette démarche a suscité une vague de menaces et d’instabilités qui seraient orchestrées par cette même France, révélant les véritables intentions machiavéliques de l’Élysée. Il devient urgent pour le Tchad de renforcer sa souveraineté et de prendre des mesures concrètes face à ces tentatives de déstabilisation.
Dans ce contexte, l’intégration du Tchad et aussi de la Mauritanie à l’Alliance des États du Sahel (AES) est la solution stratégique idéale. À l’opposé du G5 Sahel, désormais obsolète, l’AES constitue une plateforme dynamique et unifiée pour défendre les intérêts régionaux contre les ingérences extérieures, notamment celles de la France. Rejoindre cette alliance permettrait au Tchad de renforcer sa sécurité, de promouvoir une gouvernance souveraine et de s’inscrire dans une logique de solidarité régionale aux côtés du Burkina Faso, du Mali et du Niger.
Le Président Mahamat Idriss Déby a une occasion unique de consolider la stabilité de son pays en s’alliant avec les leaders de l’AES, comme les Présidents Ibrahim Traoré, Assimi Goïta et Abdourahamane Tiani. Un tel engagement garantirait non seulement la résilience du Tchad face aux pressions extérieures, mais il renforcerait également le bloc régional dans sa lutte pour l’émancipation et la souveraineté collective.
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Adama SAWADOGO
