Football / Paul Pogba risque jusqu’à quatre ans de suspension pour dopage à la testostérone : Possibilité de réduction à deux ou trois mois
Les résultats de la contre-analyse sur l’échantillon B de Paul Pogba ont été révélés ce vendredi, confirmant une présence positive de testostérone. Le joueur de la Juventus, suspendu depuis le 11 septembre, risque maintenant une suspension pouvant aller jusqu’à quatre ans, conformément aux règles de l’Agence italienne antidopage (Nado) en accord avec l’Agence mondiale antidopage (AMA), tel que stipulé à l’article 11.2 alinéa 1 du code italien antidopage.
En théorie, cela signifie que Paul Pogba pourrait être exclu des terrains jusqu’en 2027, à l’âge d’environ 34 ans, à moins qu’il puisse démontrer que sa prise de testostérone était involontaire lors du match contre l’Udinese le 20 août 2023.
Cependant, une réduction de la sanction pourrait être envisagée, comme le suggère l’article 11.2 alinéa 2 du règlement antidopage italien, si Pogba peut prouver que son ingestion de testostérone était non intentionnelle. Dans ce cas, la période de suspension pourrait être réduite à deux ans.
Une autre possibilité pour réduire la suspension serait de prouver que la présence de la substance dopante était le résultat d’une prise involontaire et en dehors de toute compétition. Si Pogba peut établir que cela s’est produit en dehors des événements sportifs, conformément à l’article 11.2 alinéa 4.1 du code antidopage italien, il ne serait suspendu que pendant trois mois.
L’entourage du joueur a suggéré en septembre que les métabolites de testostérone découverts résultaient de la prise d’un complément alimentaire prescrit par un médecin aux États-Unis. Si cette explication est vérifiée, elle confirmerait que l’ingestion était non intentionnelle et en dehors de toute compétition, ce qui pourrait réduire considérablement la durée de la suspension de Paul Pogba.
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Philippe le Blanc