Burkina-Faso : Les armes crépitent à Ouagadougou semant la confusion

Ouagadougou est le théâtre vendredi 30 septembre 2022 de tirs à l’arme lourde et de militaires se déplaçant dans leurs véhicules à travers la capitale. Selon des habitants, les tirs venaient des camps de Baba Sy situé près du quartier Ouaga 2000 dans les environs du palais présidentiel de Kossyam. 

Des véhicules militaires auraient été également aperçus non loin du camp sur l’avenue Mohamar kadhafi qui mène vers le quartier résidentiel de Ouaga 2000.

La télévision nationale où sont aussi aperçus des militaires, a cessé d’émettre depuis 6h du matin.

Selon une source sécuritaire, il s’agirait de « revendications » sans plus donner de précisions.

Mais de sources crédibles, il s’agit effectivement d’une revendication des militaires de l’unité cobra 5 et non d’un coup d’Etat.

Des activistes auraient nourri l’information que leurs collègues ayant été sur le front, avaient reçu la somme de 6 millions de fcfa et une parcelle.

D’où leurs actions à travers la ville de Ouagadougou pour revendiquer leurs parts.

Or ce n’est ni plus qu’une manipulation pour faire croire à un coup d’Etat.

La même source révèle que le Chef de l’Etat, Sandaogo Damiba n’a ni été arrêté, ni été inquiété par cette situation.

Il est au Palais de Kossyam où il vaque à ses occupations en toute sécurité.

Ces tensions interviennent dans une situation sécuritaire difficile pour le pays et pour l’armée.

Cette semaine, l’attaque d’un convoi dans le nord du pays, a couté la vie à 11 soldats et fait une cinquantaine de disparus civils.

Eric

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