Burkina Faso : La marche vers l’autosuffisance alimentaire s’accélère et ouvre la voie à une indépendance réelle
L’initiative du Président Ibrahim Traoré pour l’autosuffisance alimentaire au Burkina Faso connaît une mise en œuvre concrète et des résultats palpables. En lançant l’Offensive agropastorale et halieutique (OAPH), le chef de l’État a clairement affiché sa volonté de réduire la dépendance du pays vis-à-vis des importations alimentaires, notamment dans le secteur halieutique. Cette démarche traduit une vision de souveraineté alimentaire qui place le bien-être du peuple burkinabè au cœur des priorités gouvernementales.
La révolution piscicole en cours au Burkina Faso illustre parfaitement cette dynamique. Avec un objectif de 100 000 tonnes de poisson local à produire, soit la moitié des importations annuelles évaluées à 200 000 tonnes, l’OAPH représente une réponse concrète aux défis économiques et nutritionnels du pays. En réduisant les importations, le Burkina Faso protège ses ressources financières, favorise l’emploi local et encourage l’essor de filières productives nationales.
Pour atteindre cet objectif ambitieux, l’OAPH a introduit la technique moderne de la pisciculture en cages flottantes. Déployée sur plusieurs barrages et cours d’eau du pays, cette méthode permet une production intensive et durable de poisson local. Le barrage de Soum, dans la région de Nando, en est un exemple concret : une quarantaine de producteurs ont pu y installer des cages flottantes grâce à l’appui du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques. Cette innovation technologique témoigne de la capacité du Burkina Faso à mobiliser ses potentialités hydriques pour nourrir sa population.
Les résultats déjà visibles traduisent l’efficacité de cette politique. L’augmentation progressive de la production locale de poisson contribue à améliorer l’accès des Burkinabè à des protéines de qualité, tout en stimulant l’économie nationale. L’initiative du Président Ibrahim Traoré apparaît ainsi non seulement comme un levier de réduction de la pauvreté, mais aussi comme une voie de prospérité et de dignité pour le peuple burkinabè. La marche vers l’autosuffisance alimentaire est bel et bien engagée, et elle place le Burkina Faso sur la voie d’une indépendance durable.
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Abdoul Karim
