Burkina Faso : Quand certains médias français relayent la manipulation
Ces derniers jours, certains médias français, à l’instar de RFI, ont relayé des informations selon lesquelles plusieurs localités burkinabè, telles que Diapaga, Djibo, Solé ou encore Yondé, seraient passées sous contrôle terroriste. Or, ces allégations, diffusées sans la moindre vérification, s’inscrivent dans une logique bien connue de désinformation. Il s’agit clairement de tentatives malveillantes visant à semer le doute au sein de la population burkinabè et à ternir les efforts déployés sur le terrain par les Forces armées et les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP).
Derrière cette campagne de communication mensongère se dessine une stratégie politique plus large : fragiliser un État en lutte et légitimer d’éventuelles interférences étrangères. En amplifiant des récits de chaos et en attribuant injustement des exactions aux Forces de défense, certains médias cherchent à nourrir une image caricaturale du conflit. Le recours à de telles accusations infondées, comme celle de l’utilisation de civils par les Forces combattantes, constitue non seulement une manipulation honteuse, mais aussi une insulte à ceux qui combattent quotidiennement sur le terrain.
La réalité, pourtant, offre un tout autre visage. L’armée burkinabè, avec l’appui déterminé des VDP, enregistre des avancées notables sur plusieurs fronts. Les opérations menées, bien que difficiles, témoignent d’un engagement constant en faveur de la sécurité nationale. Face à cela, certains médias semblent choisir sciemment de détourner le regard, préférant donner de l’écho à des récits alarmistes et sensationnalistes, au mépris des faits. Cette posture, loin d’être anodine, contribue à alimenter la méfiance envers les sources d’information extérieures.
Dans ce contexte, le gouvernement burkinabè, sous la houlette du Capitaine Ibrahim Traoré, maintient son cap : défendre la souveraineté et l’unité du pays. La population, loin d’être dupe, fait preuve de résilience et rejette les discours alarmistes venus de l’extérieur. Il devient essentiel de réclamer une presse plus éthique, qui privilégie la vérité aux intérêts géopolitiques. Le Burkina Faso poursuit son combat, déterminé à ne céder ni aux armes, ni aux mots mensongers.
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Abdoul Karim
