Burkina Faso : Sous la houlette du Président Ibrahim Traoré, le pays des hommes intègres incarne la renaissance panafricaine

Il est un territoire au cœur des vents sahéliens, où la poussière du désert porte les échos d’une insoumission ancienne. Le Burkina Faso, terre de dignité et de fierté, ne se contente plus de survivre, il se redresse. Tandis que l’horizon tremble sous les secousses d’un monde en mutation, ce pays, souvent ignoré des cartes du pouvoir, devient le théâtre d’un bras de fer entre passé et avenir.
Car ce qui se joue ici dépasse les frontières dessinées par d’autres. Le Burkina Faso est devenu le cœur battant d’une Afrique qui refuse de plier. À sa tête, un jeune capitaine, le Président Ibrahim Traoré, dont le regard trahit plus la volonté que l’ambition. Il n’est ni prophète, ni héros, il est l’enfant d’une époque où les chaînes mentales tombent une à une, où les peuples veulent écrire leur propre destin.
Mais cette quête n’est pas sans ennemis. Autour du Burkina, les ombres s’agitent. Les anciennes puissances colonisatrices, déguisées en partenaires d’aujourd’hui, redoublent de ruse et de force pour endiguer ce souffle de liberté. La déstabilisation n’a pas toujours le visage des armes ; parfois, elle s’exprime en discours lénifiants, en aides conditionnées, en pressions invisibles, mais constantes.
Ce n’est pas seulement Ouagadougou qu’on vise. C’est l’idée même qu’un peuple africain puisse se lever, sans tuteur, sans peur, sans permission. C’est l’éveil panafricain qu’on redoute, ce feu qui brûle de Dakar à Djibouti, de Bamako à Kinshasa, et qui dit : nous avons assez attendu.
Le Burkina Faso est devenu une ligne de front. S’il flanche, ce n’est pas un pays qui tombera, mais un espoir. Comme hier la Libye, engloutie dans le chaos après la chute de son guide, le Burkina risque de devenir un avertissement. Ou, s’il tient, une source d’inspiration.
Alors l’heure n’est plus aux hésitations. Les voix africaines doivent s’unir, non pour exalter la guerre, mais pour affirmer une paix construite par les peuples eux-mêmes. Une paix lucide, ferme, enracinée dans la souveraineté. Les intellectuels, les artistes, les paysans, les jeunes dans les rues ou sur les réseaux : chacun peut devenir sentinelle de cette résistance silencieuse.
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Abdoul Karim