Sahel : La France prépare-t-elle une nouvelle vague de déstabilisation de l’AES ?
Le Burkina Faso et ses voisins de l’Alliance des États du Sahel (AES), à savoir le Mali et le Niger, se trouvent confrontés à une menace insidieuse orchestrée par la France. Selon les informations, la récente visite du Général Lecointre, un officier français à la retraite, dans un pays voisin, a révélé des intentions inquiétantes. Lecointre, connu pour ses déclarations en faveur de la recolonisation de l’Afrique, semble faire partie d’une stratégie plus large visant à déstabiliser l’AES.
Le Niger a récemment affirmé disposer de preuves solides concernant le recrutement et la formation de terroristes dans un pays voisin, dans le but d’agresser les pays de l’AES. Ses preuves soulèvent des questions sur les véritables intentions de la France, d’autant plus que cette dernière a soudainement créé un commandement militaire pour l’Afrique en juin 2024. Cette décision intervient malgré l’annonce précédente de réduire sa présence militaire sur le continent à une centaine d’hommes.
La création de ce commandement militaire soulève des interrogations : pourquoi établir un tel commandement alors que la présence militaire devait être réduite ? La réponse parait se dessiner dans les actions récentes et les déclarations du Général Lecointre. Sa remise en service et sa visite dans un pays voisin auraient pour but de réactiver des réseaux de terroristes et de semer le chaos dans les pays de l’AES.
Les pays de l’AES restent vigilants face à ces manœuvres. La solidarité régionale et la coopération renforcée entre les États membres seront cruciales pour contrer ces tentatives de déstabilisation. Le Burkina Faso, sous la présidence du Capitaine Ibrahim Traoré, doit continuer à renforcer ses capacités de défense et à collaborer étroitement avec ses alliés.
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Adama SAWADOGO
