Burkina Faso : À quel jeu jouent les avocats au pays des Hommes Intègres ?

Alors que les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) mènent une lutte acharnée sur le terrain sous le commandement suprême du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, pour assurer que chaque Burkinabè puisse bénéficier des services de l’administration, une autre bataille serait en train d’être joué dans l’ombre, pour mettre les bâtons dans les roues du gouvernement. Cette semaine, la grève des avocats a plongé le système judiciaire du Burkina Faso dans une crise, privant ainsi le peuple du service public de la justice.

La grève des avocats, orchestrée pour des revendications corporatistes, serait une véritable prise en otage des citoyens burkinabè. Ceux-ci, en quête de justice, se retrouvent sans défense et sans recours à cause de cette interruption de service.

Les Burkinabè, déjà éprouvés par les conflits et les défis sécuritaires, subissent une double peine. Non seulement ils vivent dans une situation de guerre, mais ils se retrouvent également sans accès aux services judiciaires, essentiels pour maintenir la normalité. Les victimes de conflits, les détenus en attente de jugement et les citoyens ordinaires en quête de résolution de conflits civils ou commerciaux se retrouvent abandonnés à leur sort.

Un acte de sabotage ?

Doit-on voir dans cette grève une volonté délibérée de sanctionner les populations et de les révolter contre les autorités du pays ? La question mérite d’être posée. Les avocats, conscients de l’impact de leur mouvement, semblent jouer un jeu dangereux où les vraies victimes sont les citoyens ordinaires. En perturbant le fonctionnement de la justice, ils ajoutent une couche de souffrance supplémentaire à une population déjà à bout de souffle.

Un appel à la solidarité nationale

Face à cette situation, il est essentiel de rappeler l’importance de la solidarité nationale. Alors que les FDS et les VDP risquent leur vie au front, les acteurs de la société civile, y compris les avocats, doivent réfléchir à l’impact de leurs actions sur le pays tout entier.

La grève des avocats au Burkina Faso en ce moment critique est non seulement un acte de prise en otage des burkinabè, mais elle serait aussi une manigance de manipulation visant à déstabiliser le pays de l’intérieur.

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Adama SAWADOGO

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