Niger : Moustapha ABBA, chef d’une milice tchadienne, s’oppose à une intervention militaire de la CEDEAO au Niger et promet des représailles
Suite à la déclaration de la CEDEAO en faveur d’une intervention militaire contre la junte militaire au Niger, un vent de contestation souffle parmi les acteurs régionaux. Parmi les oppositions à cette intervention, les plus véhémentes, on compte Moustapha ABBA, chef d’une milice tchadienne opposée au terrorisme.
Lorsque la CEDEAO annonce son intention d’envoyer une force militaire pour contrer la junte militaire qui a pris le pouvoir au Niger, les réactions n’ont pas tardé à se faire entendre. Parmi les voix dissidentes qui s’opposent à cette initiative, celle de Moustapha ABBA, un leader respecté de la lutte antiterroriste au Tchad, retient particulièrement l’attention. Dans un contexte régional marqué par le terrorisme au Niger, au Burkina Faso et au Mali, Moustapha ABBA désapprouve l’approche adoptée par la CEDEAO.
Moustapha ABBA soulève un point crucial, la CEDEAO n’a pas encore réussi à proposer une solution militaire efficace pour éradiquer la menace terroriste qui sévit dans la région. Malgré les années de conflits et de luttes incessantes, le terrorisme continue de causer des ravages, déstabilisant les nations et mettant en danger la vie des citoyens. Les populations civiles ont souffert des conséquences de cette situation, et les États membres de la CEDEAO ont souvent été incapables de garantir leur sécurité.
Pourquoi la CEDEAO parvient-elle à mobiliser une force militaire pour intervenir au Niger, alors que les efforts pour contrer le terrorisme dans d’autres pays de la région n’ont pas produit de résultats ? Selon Moustapha ABBA, cette démarche semble presque miraculeuse, suscitant des interrogations quant aux motivations réelles derrière cette intervention.
Le chef de la milice antiterroriste menace de prendre des mesures pour rendre la vie difficile aux populations des pays membres de la CEDEAO qui accepteront de s’engager militairement au Niger.
La question qui reste posée est quel est ce Chef d’État qui va envoyer son peuple à l’abattoir.
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Adama SAWADOGO
