MAROC : PROJET FERROVIAIRE LGV/ DE LA NECESSITE DE RECOURIR AU PPP
Le Royaume est en quête d’un PPP (Partenariat Public Privé) pour étendre les lignes LGV jusqu’à Agadir. Malgré les moyens colossaux que demande un tel projet, le Maroc ne devrait pas avoir du mal à attirer des investisseurs, en capitalisant particulièrement sur la réussite de la ligne Tanger – Casablanca.
Après Tanger- Casablanca, le pays veut étendre sa ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) à Agadir en passant par Marrakech.
Face à l’investissement que demande un tel projet, les autorités marocaines misent sur un partenariat public privé (PPP).
La France et la Chine paraissent les mieux placées pour s’adjuger cette nouvelle ligne mais au-delà du partenaire, c’est la qualité du montage du projet qui va conditionner sa réussite.
En janvier dernier, le ministre du transport et de la logistique Mohamed Abdeljalil a évoqué au parlement une subvention de 100 milliards de dirhams, nécessaire pour la réalisation du projet de la LGV devant relier Casablanca à Agadir.
Trois mois après, le 25 avril 2022, le ministre des Transports revient sur son estimation du montant nécessaire à l’accomplissement du projet.
Contrairement au 100 milliards de dirhams, la somme de 75 milliards de dirhams sera finalement nécessaire et pourra générer « des solutions innovantes » pour financer le projet LGV.
Selon le ministre, cette estimation a été faite sur les bases d’études préliminaires concernant les infrastructures, le génie civil et la topographie.
Eric