Algérie: L’opposition pose des conditions au dialogue proposé par le pouvoir

Des partis d’opposition algériens ont posé, mercredi 24 juillet, des conditions au dialogue proposé par les dirigeants, dont la libération des « détenus politiques » et le départ du « système » au pouvoir, des revendications du mouvement de contestation qui secoue l’Algérie depuis février.

« Aucune initiative politique et aucun dialogue ne sont envisageables sans la satisfaction » de certaines « exigences » comme la libération des « détenus politiques », l’ouverture du champ politique et médiatique et le départ des figures du régime, ont estimé ces partis dans un texte commun.

Ces partis d’opposition, qui ont établi le 26 juin un Pacte politique pour une véritable transition démocratique, regroupent notamment le Front des forces socialistes (FFS, plus ancien parti d’opposition, 14 députés sur 462), le Parti des travailleurs (PT extrême gauche, 11 députés) et le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, parti laïc, 9 députés).

Le président par intérim Abdelkader Bensalah, au pouvoir depuis la démission du président Abdelaziz Bouteflika le 2 avril, a proposé début juillet un dialogue national pour préparer la présidentielle dans lequel ni les autorités ni l’armée ne seraient impliquées.

Le président par intérim Abdelkader Bensalah, au pouvoir depuis la démission du président Abdelaziz Bouteflika le 2 avril, a proposé début juillet un dialogue national pour préparer la présidentielle dans lequel ni les autorités ni l’armée ne seraient impliquées. Abbas Limane

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