Burkina – Faso: Qu’attend la classe politique des assises nationales ?
Le Chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré a convoqué le week-end dernier des assises nationales prévues pour les 14 et 15 octobre 2022. Au cours de cette consultation nationale, les burkinabè vont adopter une charte de transition ayant pour objectif de parvenir à la composition d’un gouvernement de transition et des organes devant régir son fonctionnement.
S’exprimant sur cette rencontre multipartite dite de « la chance et de l’espoir », Maitre Benewende Stanislas Sankara, Président de l‘UNIR –MS, espère des assises nationales qui évitent « les frustrations inutiles ».
Son souhait est « qu’elles créent les conditions d’une adhésion populaire dont le pouvoir aura besoin pour toutes les batailles présentes et futures »
Du côté du Congrès pour la démocratie et le Progrès, Eddie Komboïgo souhaite de son côté un président consensuel et des organes de la transition légers afin de permettre une lutte efficace contre le terrorisme.
Pour un autre responsable de parti politique, les assises doivent déjà définir les grands dossiers sur lesquels le prochain gouvernement doit se pencher.
Ce responsable politique qualifie comme grands dossiers outre la corruption, « la sécurité, les conditions de création et de fonctionnement des partis et l’organisation des prochaines élections ».
Au vue des réactions autour de ces prochaines assises nationales, les partis dans leur majorité, expriment leur satisfaction même si pour d’autres encore, estiment qu’il faut « une prise en compte des aspirations profondes du peuple pour un nouveau contrat social, un pacte républicain de défense populaire et une nouvelle politique de partenariat et de coopération internationale garantissant la pleine et entière souveraineté du Burkina-Faso ».
Oscar
