Santé / Augmentation des cas de virus du Nil occidental : Appel à la vigilance et aux mesures de prévention
Une préoccupation grandissante se manifeste en raison de l’augmentation des cas d’infections au virus du Nil occidental en Nouvelle-Aquitaine, qui s’élevaient à 31 au 17 octobre. Ce chiffre est susceptible de varier, suscitant ainsi une vigilance constante de la part des professionnels de la santé. Surnommé couramment « le virus West Nile », ce virus se propage à l’homme par l’intermédiaire de piqûres de moustiques, déclenchant une fièvre subite et parfois assortie de complications neurologiques graves.
En pratique, comme le souligne l’Organisation mondiale de la santé, les moustiques, qui sont responsables de la transmission du virus, deviennent porteurs après s’être nourris de sang d’oiseaux infectés. Le virus demeure dans la circulation sanguine des oiseaux pendant quelques jours, puis migre vers leurs glandes salivaires. Lorsqu’un moustique pique ensuite un être humain ou un animal lors d’un repas ultérieur, le virus peut être injecté, se multiplier et causer la maladie.
Ce virus a été identifié sur tous les continents depuis sa première découverte en Afrique de l’Est. Aujourd’hui, il est endémique dans la région méditerranéenne, en Europe centrale et en Amérique du Nord, où il a provoqué des décès humains, notamment en Grèce continentale, dans le sud de l’Italie et aux États-Unis.
Face à cette situation, afin de prévenir sa propagation, les autorités de santé appellent à intensifier les mesures de prévention et encouragent la population à se protéger contre les piqûres de moustiques. Cela peut être réalisé en utilisant des moustiquaires, des produits répulsifs, en portant des vêtements de couleur claire tels que des chemises à manches longues et des pantalons.
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Adama SAWADOGO
