Burkina-Faso: Une nouvelle dynamique nommée « acte fondamental » au sein du MPSR
La Constitution au Faso a été freinée dans ses textes en vigueur vendredi 30 septembre suite aux évènements ayant évincé le Lieutenant-colonel Sandaogo Damiba du pouvoir. Le Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) a, de fait, adopté un nouvel « acte fondamental » devant rétablir la Constitution et assurer la continuité de l’Etat.
« En attendant la mise en place d’une Charte de Transition », le mercredi 5 octobre 2022, le capitaine Azaria Sorgho a mentionné dans sa lecture du communiqué à la télévision, l’adoption d’un nouvel acte fondamental.
Dans la perspective de l’adoption d’une Charte de la transition, l’« acte fondamental » conforte le MPSR dans ses pouvoirs et légitime désormais ses actions.
L’ « acte fondamental » est d’avoir nommé le capitaine Ibrahim Traoré dans le statut de Président de la République, lui octroyant le plein pouvoir de diriger le pays en toute légitimité.
Selon le capitaine Sorgho, le MPSR est composé « d’un Président, un premier vice-président, un deuxième vice-président, un Coordonnateur et deux Commissions ».
Le document officiel lu par le capitaine Sorgho précise, de plus, que le « Président du MPSR assure les fonctions de Chef de l’Etat, Chef suprême des armées ».
De cette annonce, l’opinion apprend également que « le Président du MPSR nomme aux emplois de la haute administration civile et militaire ainsi que des entreprises publiques à caractère stratégique… ».
De ses prérogatives de Chef d’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, «…accrédite les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires auprès des Etats étrangers… ».
Eric