Burkina-Faso : « Tout ce qui intéresse, c’est de savoir si le niveau de sécurité est bien, c’est le combat, c’est le développement » dixit le capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir
Le nouvel homme fort du Pays des Hommes Intègres, le capitaine Ibrahim Traoré, a accordé une interview à Radio France Internationale (RFI) dimanche 2 octobre 2022. Répondant aux questions de Christophe Boisbouvier, le capitaine Ibrahim Traoré, sur la lutte contre le terrorisme, entend travailler avec « beaucoup d’autres partenaires ».
Evoquant que la France est un partenaire, le nouveau dirigeant du Burkina-Faso, n’écarte pas la possibilité de négocier les termes du partenariat.
« S’il y a une ambassade ici, c’est qu’on est déjà partenaires, maintenant peut être qu’on va parler des termes du partenariat » a répondu le capitaine Ibrahim Traoré sur la question du oui ou non de poursuivre le partenariat avec la France.
Poursuivant dans son éclairage sur la possibilité de « revoir les termes », le nouvel homme fort du Faso, révèle que la France même est en train de changer les termes de ses partenariats avec beaucoup de nations.
« Nous voulons aussi discuter des termes du partenariat avec la France. Il y a des choses à améliorer, et peut-être qu’il y a des choses à abandonner mais tout ce qui peut être amélioré doit être fait » a-t-il ajouté.
Samedi en fin d’après-midi, deux institutions françaises avaient été prises pour cible par des manifestants.
Un incendie s’était déclaré devant l’ambassade de France à Ouagadougou et un autre devant l’Institut français à Bobo-Dioulasso.
Sur la question des manifestants, le capitaine Ibrahim Traoré dit rejeter « tout ce qui est emprise » dans son pays et assure que tout « rentre dans l’ordre ».
« Nous condamnons ces dérives de la foule » a-t-il encore précisé.
Eric