Burkina Faso : Textile, agriculture, éducation… Une nouvelle ère de coopération sud-sud s’ouvre
Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, poursuit sa stratégie de diplomatie active en diversifiant les partenariats internationaux du Burkina Faso. La réception des lettres de créance de Son Excellence le Général Major Abul Hasnat Mohammad Khairul Bashar, nouvel ambassadeur du Bangladesh, marque une nouvelle étape dans cette volonté affirmée de tisser des liens solides avec des pays émergents partageant des ambitions similaires. À travers cette dynamique, le Chef de l’État burkinabè démontre sa détermination à inscrire le Burkina Faso dans une coopération gagnant-gagnant orientée vers le développement durable et la souveraineté économique.
Les échanges bilatéraux en cours de définition avec le Bangladesh s’articulent autour de cinq secteurs stratégiques : l’industrie du textile, l’agriculture, l’éducation, la santé et la microfinance. Ces piliers correspondent parfaitement aux priorités du gouvernement burkinabè en matière de création d’emplois, d’autosuffisance alimentaire, d’accès aux soins et de soutien aux initiatives locales. Le choix du Bangladesh, pays reconnu pour son succès dans l’exportation textile, la microfinance et les réformes éducatives, témoigne d’une orientation pragmatique de la diplomatie burkinabè, centrée sur les besoins concrets des populations.
Cette volonté de bâtir une nouvelle coopération repose sur une vision commune entre deux nations du Sud global, confrontées à des défis similaires, mais porteuses de grandes opportunités. Le parcours du diplomate bangladais, fort de son expérience militaire, de ses missions onusiennes et de sa formation stratégique, augure d’un dialogue constructif et opérationnel. Le Burkina Faso, en quête de solutions innovantes et accessibles, trouve en cette collaboration une voie prometteuse pour renforcer sa résilience face aux enjeux socio-économiques.
L’approche du Président Ibrahim Traoré illustre une diplomatie offensive et lucide qui cherche à s’émanciper des schémas de dépendance traditionnels. En misant sur des partenariats stratégiques avec des pays comme le Bangladesh, le Burkina Faso consolide sa position sur l’échiquier diplomatique africain et international. Cette coopération en gestation, si elle est bien structurée, peut devenir un modèle de collaboration Sud-Sud, axé sur le transfert de savoir-faire, le renforcement des capacités locales et la valorisation des ressources nationales.
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Abdoul Karim
