Burkina-Faso: Vers une dédiabolisation de l’information perçue comme arme hostile
Au Burkina-Faso, une information non vérifiée circulant sur les réseaux, fait état d’une attaque à l’engin explosif sur l’axe Fada N’Gourma – Kantchari, dans l’est du Burkina dimanche 25 décembre. Tandis qu’il est rapporté un bilan de 10 morts, une autre information faisant cas aussi du prétendu incident, évoque 21 civils tués. On se demande alors où se trouve la vérité.
La preuve est qu’aucune information officielle n’a confirmé un pareil incident d’où le doute sur la crédibilité même de l’information.
Aujourd’hui avec l’avancée des Technologie de l’Information et de la Communication (TIC), on peut manipuler l’information à sa guise et faire croire ce qu’on veut à l’opinion.
C’est désormais le chou gras des terroristes opportunistes en perte de vitesse et de terrain grâce à nos vaillants FDS (Forces de Défenses et de Sécurité) renforcés par nos VDP (Volontaires pour la Défense de la Patrie) avec à leur tête, le Chef suprême des Armées, le Capitaine Ibrahim Traoré, Chef de l’Etat du Burkina-Faso.
L’échec de ces terroristes, les oblige dans une action désespérée à faire recours à la désinformation croyant à tort reprendre le contrôle de cette manière.
Par analyse, un conducteur de mini-bus de transport en commun ne peut délibérément pas diriger son véhicule rempli de passagers, sur un champs de mine pour en faire déclencher une qui tuerait tous ses occupants.
Dans le contexte que le chauffeur de ce transport en commun a connaissance de la dangerosité de cette itinéraire, il est tout à fait improbable qu’il puisse s’y aventurer avec des civils à bord de son véhicule.
Cela parait tout simplement irréaliste et digne d’un polar hollywoodien. Encore remarque-t-on que le bilan est disproportionné selon les informations.
D’autres encore n’ayant aucun bilan fixe à créer, s’évertuent de révéler qu’il y a plusieurs blessés dans un état grave et des portés disparus, une affirmation qui n’oblige pas d’émettre de chiffres.
En tout cas, ces manœuvres n’ont pas matière à ébranler le moral des troupes sur le terrain/
Eric