Guinée Equatoriale: Les dérives du pouvoir s’intensifient sur les étrangers à l’approche d’élections de pacotille
En vue du prochain simulacre électoral le 20 novembre en Guinée Equatoriale, les éliminations physiques et les expulsions de masse des étrangers vont bon train. Dans cette atmosphère de terreur dans le pays, l’ambassadeur d’Obiang Nguema Mbasogo à travers une manifestation à Paris en soutien à la candidature du dictateur pour les Présidentielles, a distribué 200 euros à chaque partisan et invité des étrangers africains au meeting alors qu’au pays, le régime assassin sème la mort et la désolation au sein de ces mêmes jeunes immigrés africains.
La situation socio politique se dégrade de jour en jour à Malabo et dans le reste du pays à quelques jours des mises en scène électorales, annoncées par le régime de la terreur.
Le PDGE n’en finit pas avec les arrestations arbitraires, les tortures, les chasses à l’homme et les assassinats d’étrangers.
La dernière en date, un immigré malien que la police de Malabo a poignardé de sang froid après une poursuite effrénée sur de longues distances, a succombé à ses blessures une demi-heure plus tard selon un témoin.
Victimes au quotidien d’exactions graves orchestrées par le régime, les immigrés africains sont en perpétuel danger en Guinée Equatoriale.
Parfois entassés à même le sol dans des endroits insalubres, des assoiffées de sang au pouvoir infligent à ces ressortissants étrangers des actes inhumains dignes d’un bourreau pour le seul fait qu’ils soient « immigrés ».
Nguema Obiang Mangue, le cerveau de cette barbarie a fait croire à ses concitoyens que leur misère provient des immigrés étrangers vivant dans le pays.
Dès lors, ces autochtones acquis à la cause du régime, ont carte blanche pour semer la pagaille et la mort au sein des communautés étrangères.
Désormais la xénophobie fait partie intégrante des modes d’action du Parti Démocratique de Guinée Equatoriale (PDGE).
De quel panafricanisme se vantent donc ces tortionnaires au pouvoir, qui se plaisent à massacrer de pauvres innocents étrangers ?
Au vue de la situation, les gares routières sont prises d’assaut par de jeunes étrangers africains poussés vers le départ d’un pays qui leur est désormais inhospitalier.
Une communauté d’immigrés camerounais conduite par leur consul a même pris un convoi de bus pour le chemin du retour, en témoigne une vidéo.
Le Régime autocratique de Guinée Equatoriale avait émis une menace à l’égard des immigrés étrangers en « situation irrégulières » leur ordonnant de quitter le pays avant le 20 octobre dernier.
Depuis, ces étrangers subissent toute forme de violence, de persécution, d’humiliation bref toute sorte d’entraves aux droits humains.
Indifférent et d’un cynisme assourdissant au sort de ces étrangers, le PDGE est plutôt occupé à tordre le cou du panafricanisme et de la démocratie pour des échéances électorales en perspective à un but purement lucratif.
Eric
