Parlement européen: La forte poussée des Verts et de l’extrême droite
Les électeurs ont voté pour renouveler le Parlement européen ce dimanche 26 mai. Un scrutin marqué par la perte de vitesse des grands partis traditionnels et une poussée des Verts et de l’extrême droite.
En baisse mais toujours en tête. Le Parti populaire européen (démocrates-chrétiens et droite) et le Parti socialiste européen (sociaux-démocrates) restent les principales forces du Parlement européen, selon les dernières projections. Les traditionnels mastodontes de Strasbourg, malgré des scores catastrophiques en France et peu reluisants en Allemagne, obtiennent respectivement 179 et 150 sièges dans le nouveau Parlement, soit une baisse de 37 et 35 sièges.
Une baisse qui les privera de la possibilité de cogérer le travail législatif à l’assemblée européenne comme ils en avaient l’habitude jusqu’à présent.
En effet, il faudra désormais compter avec deux autres groupes politiques, susceptibles de participer aux manœuvres politiques européennes.
Quoi qu’il arrive, ce sera en tout cas sans les conservateurs, souverainistes et groupes d’extrême droite qui, en trois groupes distincts, gagnent une vingtaine de sièges : 58 pour les eurosceptiques, 56 pour les souverainistes et 58 pour l’extrême droite, contre 77, 42 et 36 dans la mandature précédente.
Enfin, le groupe de la Gauche radicale européenne, où siégeront les élus de la France insoumise, est en recul, en passant de 52 à 38 sièges.